MÉTAMORPHOSES DE LA BIOGRAPHIE

 

Les opinions politiques ne sont pas tout. Pouchkine s’est trouvé confronté au pouvoir, au despotisme, dans son existence quotidienne : il a éprouvé ce que c’est que la perte de la liberté. Il s’agit incontestablement pour lui d’une expérience douloureuse, dont il faut préciser dans quelles conditions il l’a connue, avant de pouvoir dire comment il en a fait ce qu’il est possible d’appeler une légende, pourvu que l’on ne confonde pas « légende » et « mensonge ».

À sa sortie du Lycée, Pouchkine est nommé au Ministère des Affaires étrangères. N’oublions pas que le Lycée avait été fondé, par Alexandre Ier, dans une perspective qui évoque le XVIIIe siècle et les Lumières, pour former les futurs cadres de la haute administration. Pouchkine a fait partie de la première promotion, entrée en 1811. Il a devant lui une belle carrière ; il pourrait devenir ambassadeur. En fait, il ne se présente pas souvent à son bureau ; il mène joyeuse vie, court les bals, les théâtres et les mauvais lieux. Il fréquente aussi des milieux où l’on fronde un tsar qui oublie les nobles ambitions de sa jeunesse, qui met au-dessus de tout le maintien de l’ordre et le renforcement de l’autorité traditionnelle : Alexandre Ier, après la chute de Napoléon, passe à juste titre pour le champion de la réaction politique en Europe et n’a plus aucune envie de laisser les Lumières pénétrer dans son immense Empire.

Pouchkine est donc un décembriste avant la lettre, puisque le mot n’existera que plus tard, après l’insurrection manquée de décembre 1825. Ses vers sont bien tournés. On les recopie, on se les passe, on les apprend par cœur. Le jeune poète est devenu un danger pour une autorité assez pusillanime. On s’inquiète, en haut lieu, de ses désordres. Puisque fonctionnaire, il est muté en Moldavie, à Kichiniov, minuscule ville de province où il doit périr d’ennui. Qu’il se réjouisse, il a bien failli partir pour la Sibérie.

 

 

 

LA FIGURE DE L’EXILÉ.

 

Encore aujourd’hui, en France, la procédure porte un nom de ville : on dit « limoger ». Pouchkine a été en quelque sorte « kichiniové ».

Il se contente de l’expression : « Le Nord nuit à ma santé. »

Certes, il ne pourrait pas écrire noir sur blanc que le tsar l’a exilé. Mais il dispose de plusieurs astuces pour déguiser la chose, ou pour la métamorphoser. La différence a son importance : déguiser serait simplement inviter le lecteur à deviner ce qu’on ne lui dit pas, et à oublier ce qui a servi de masque ; métamorphoser est proposer au lecteur un autre objet, qui vaut pour lui-même.

On peut suggérer l’exil en évoquant une figure quasi mythique, celle du poète latin Ovide, auteur de l’Art d’aimer, que l’empereur Auguste avait, pour une raison demeurée jusqu’à aujourd’hui inconnue, expédié sur les bords de la mer Noire, tout près de Kichiniov, justement. Toute allusion que Pouchkine fait à Ovide prend un sens précis. La langue classique permet les périphrases ; au lieu de dire « la galanterie », on peut évoquer :

 

            « … la science des cœurs tendres

Qu’Ovide a si bien célébrée

Qu’il termina dans la souffrance

Sa vie orageuse et brillante,

En Moldavie, au fond des steppes

Chassé de sa chère Italie. » [1]                          

 

                                              наука страсти нежной,

                        Которую воспел Назон,

                        За что страдальцем кончил он

                        Свой век блестящий и мятежный

                        В Молдавии, в глуши степей,

                        Вдали Италии своей.

 

 

La phrase dérive tout doucement, et voici que se dessine une figure, au sens où l’on parle de « figure de rhétorique », mais aussi au sens où l’on parle de « figure de ballet ». Pouchkine serait un nouvel Ovide, se métamorphoserait en Ovide.

Mais un jeu de contrastes est également possible. Il est longuement question d’Ovide dans Les Tsiganes sans que son nom soit prononcé. Le héros du poème, Aleko, s’étonne que les aventures du poète romain se soient perpétuées sous forme de légende dans la mémoire des Tsiganes. Il ne songe pourtant pas à se comparer à lui, parce que, pour sa part, il a « choisi » son « exil » ; c’est un exilé volontaire. Quelque temps avant d’écrire Les Tsiganes, Pouchkine, dans une épître à Ovide, se définissait ainsi :

 

Exilé volontaire

Mécontent du monde, et de moi-même et de la vie.

 

                        Изгнанник самовольный,

И светом, и собой, и жизнью недовольный...

 

 

« Exilé volontaire ». Cette figure prend le dessus. Pouchkine va l’utiliser pour se donner un certain nombre de doubles, en lesquels il se réincarne. Le héros du Prisonnier du Caucase, celui des Tsiganes, sont des exilés volontaires. Onéguine l’est peut-être un peu aussi, ou croit l’être.

Il est possible ici d’employer le mot « doubles », parce qu’une véritable légende est en jeu. Le poète a utilisé son aventure particulière, l’exil, pour en faire une figure narrative qui permet diverses variations. Il s’est fabriqué un rôle, en transformant son expérience personnelle. Et l’on aurait envie de poser une question bizarre : est-ce Aleko, le héros des Tsiganes, qui est le double de Pouchkine ? N’est-il pas tout aussi légitime de dire que Pouchkine est un double d’Aleko ?

 

 

 

LE VOYAGE LÉGENDAIRE

 

La légende, légende véridique d’un certain point de vue, s’organise en fonction des lieux où le poète a séjourné. Avant de rejoindre Kichiniov, il est allé prendre les eaux du Caucase, grâce à la protection de général Raïevski, dont il connaissait le fils ; puis il a visité la Crimée.

On retrouve cet itinéraire dans Eugène Onéguine, lorsque le poète raconte les aventures de sa Muse :

 

« Souvent sur les monts du Caucase

Elle galopa près de moi,

Comme Lenore au clair de lune.

Souvent, sur la rive, en Tauride,

Elle m’emmena dans la nuit

Écouter le bruit de la vague,

Le murmure des Néréides

Et le grand chœur des flots profonds,

L’hymne au Père de l’univers.

 

Sans plus songer au fol éclat

De la lointaine capitale,

Dans les steppes de Moldavie

Elle alla visiter les tentes

Paisibles des tribus errantes. »[2]

 

Как часто по брегам Тавриды

                        Она меня во мгле ночной

                        Водила слушать шум морской,

                        Немолчный шепот Нереиды,

                        Глубокий, вечный хор валов,

                        Хвалебный гимн отцу миров.

 

                                      V

 

                        И, позабыв столицы дальной

                        И блеск и шумные пиры,

                        В глуши Молдавии печальной

                        Она смиренные шатры

                         Племен бродящих посещала,

 

 

Quand on y songe, on se rend compte que le voyage ainsi évoqué n’a duré que très peu de temps dans la vie de Pouchkine telle que la connaît l’histoire : quelques mois tout au plus. Dans la légende, il semble occuper des années.

C’est qu’il sert de cadre pour évoquer trois grands textes poétiques, les trois récits que Pouchkine compose entre 1820 et 1824 : Le Prisonnier du Caucase, La Fontaine de Bakhtchisaraï et Les Tsiganes, dont l’action se situe respectivement au Caucase, en Crimée et en Moldavie. La légende est à la fois celle de la biographie et celle de l’œuvre.

Il s’agit en même temps d’une géographie emblématique, et chargée d’histoire. Le Caucase, en grande partie musulman, appartient au monde oriental, tel que le dépeint ou le rêve certaine littérature depuis qu’ont été traduites Les Mille et Une Nuits. Les paysages contemplés se peuplent de figures à la Byron, mais donnent aussi une couleur à ce que Pouchkine peut savoir du Coran. Les images guerrières que le poète évoque à propos du livre saint[3] ne sont pas sans relation avec les combats encore incessants dans ce pays que la Russie entreprend à grand peine de soumettre à son pouvoir.

La Crimée aussi est terre musulmane ; on visite à Bakhtchisaraï le palais d’un prince auquel semble avoir fait allusion le poète persan Saadi. Mais la Crimée est encore l’antique Tauride des récits grecs : c’est là qu’Oreste a retrouvé sa sœur Iphigénie. Une autre tradition littéraire, que Pouchkine connaît à travers la poésie française, et en particulier à travers Chénier, rencontre à son tour, pour lui, des images. Peut-être faut-il indiquer que le nom grec de « Tauride » a largement été utilisé à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque où les Russes conquéraient le pays ; il y a encore aujourd’hui à Pétersbourg un palais de Tauride, qui a été construit par le prince Potemkine.

Quant à la Moldavie, Pouchkine, malgré l’ennui qui l’accable à Kichiniov, finit par en faire, paradoxalement, une terre de liberté, en rêvant aux nomades, et notamment aux Tsiganes, qui en parcourent les steppes ; on retrouve un rêve analogue chez Baudelaire et, avant lui, chez le Mérimée de Carmen. Ceux qu’on appelle, selon la rencontre, Bohémiens, Tsiganes ou Gitans, fascinent les sédentaires, et plus particulièrement si le pouvoir leur interdit de voyager : jamais Pouchkine ne pourra quitter la Russie.

Embellissement, stylisation, rêve de compensation, l’imaginaire exotique s’appuie sur des expériences réelles, sur des paysages vraiment vus, sur des couleurs, et construit à la fois des poèmes et la biographie mythique de leur auteur.

Poursuivons, dans Eugène Onéguine, la lecture de cette biographie, en nous rappelant que le personnage principal en est la Muse. Nous étions restés en Moldavie.

 

Elle y devint un peu sauvage,

Oublia la langue des dieux

Pour d’étranges, d’âpres langages.

Elle aimait la chanson des steppes,

Mais d’un seul coup tout a changé

Et la voilà dans mon jardin

En demoiselle de province,

Un rêve triste dans les yeux,

Un roman français à la main.[4]

 

И между ими одичала,

                        И позабыла речь богов

                        Для скудных, странных языков,

                        Для песен степи, ей любезной...

                        Вдруг изменилось все кругом,

                        И вот она в саду моем

                        Явилась барышней уездной,

                        С печальной думою в очах,

                        С французской книжкою в руках.

 

 

S’il faut lire ce passage en songeant à la vie de Pouchkine, on s’étonne : qu’est devenu le séjour à Odessa ? Pouchkine a été muté dans cette ville, plus vivante et plus vivable pour lui que Kichiniov, pendant l’été de 1823. Il en part un an plus tard, définitivement chassé du service ; on a de nouveaux reproches à lui faire : il s’est opposé à son supérieur hiérarchique, le comte Vorontsov, dont il a par ailleurs quelque peu courtisé l’épouse ; on a ouvert une lettre de lui où il exprime des pensées jugées impies. Il est assigné à résidence dans sa terre de Mikhaïlovskoïé, près de Pskov.

L’épisode d’Odessa a duré une année. La légende n’en tient pas compte, car il n’a pas laissé de traces dans l’œuvre. Pouchkine a pourtant agité, pendant quelque temps, le projet de faire voyager Onéguine à travers la Russie ; le héros du roman aurait fait un séjour à Odessa ; plusieurs strophes déjà composées ont été exclues de l’œuvre, et publiées à part, sous le titre de « Voyage d’Onéguine ». Mais, justement, il s’agit de ce que des artisans appelleraient des « chutes ». D’une certaine façon, ces strophes ne font plus partie du texte. Il n’y a donc pas lieu de faire allusion dans la légende aux expériences réelles qui les ont inspirées.

 

 

 

LA SOLITUDE HEUREUSE

 

Mikhaïlovskoïé, en revanche, est un lieu de haute valeur mythique. C’est là que se trouve le jardin où Pouchkine dit avoir aperçu Tatiana, l’héroïne d’Eugène Onéguine. L’historien sait pourtant que les premières esquisses de ce roman en vers datent du séjour à Kichiniov, que la « première rencontre », toute fictive, avec Tatiana peut avoir eu lieu à Odessa. Il lit sans se tromper ces vers qui figurent presque à la fin de l’œuvre :

 

Bien des jours se sont écoulés

Depuis ma première rencontre

Avec la jeune Tatiana

(Vague rêve), avec Onéguine.

À travers le cristal magique

Je voyais mal jusqu’où irait

Ce roman que je laissais libre.  [5]

 

Промчалось много, много дней

                        С тех пор, как юная Татьяна

                        И с ней Онегин в смутном сне

                        Явилися впервые мне -

                        И даль свободного романа

                        Я сквозь магический кристалл

                        Еще не ясно различал.

 

 

Mais l’historien a peut-être tort de savoir tout ce qu’il sait, pour avoir lu indiscrètement des lettres : nulle part le texte ne parle d’Odessa.

C’est qu’entre-temps Mikhaïlovskoïé, lieu d’exil comme les autres, est devenu, mythiquement, une terre d’absolue liberté. Pouchkine, dans sa correspondance avec ses amis, ne cesse de pester contre l’isolement qui lui est imposé ; il entreprend diverses démarches pour obtenir l’autorisation de s’en éloigner. À d’autres moments, il fait contre mauvaise fortune bon cœur, se réjouit de pouvoir travailler sans contrainte, et de courtiser quelques jolies voisines.

Mais, dans l’œuvre poétique, et singulièrement dans Eugène Onéguine, il en va tout autrement : la campagne fait oublier toutes les entraves.

Une fois de plus, la légende de l’œuvre l’emporte sur celle de la vie. La Muse a changé de visage : toujours aussi fictive, elle est devenue personnage de roman. Mais il ne faut pas oublier que, dans ce roman, Pouchkine fait lui-même de fréquentes apparitions. Il est l’ami d’Eugène Onéguine, le héros. Il n’ose pas s’y trouver en tête-à-tête avec Tatiana, mais il ne résiste pas au plaisir de lui faire rencontrer le prince Viazemski, un de ses meilleurs amis, personnage tout à fait réel et bien connu de quiconque s’intéresse à la poésie russe.[6]

C’est parce que la légende oscille sans fin entre la vie et la fiction qu’il est possible de voir dans divers personnages, dans l’anonyme prisonnier de Caucase, dans le khan Guireï, sombre héros de La Fontaine de Bakhtchisaraï, dans Aleko, dont Les Tsiganes disent le destin amer, dans Eugène Onéguine, qui n’a pas trop à se plaindre de l’existence, mais s’y ennuie tout de même furieusement, autant de reflets de Pouchkine, des reprises stylisées de telle ou telle image qu’il a pu se donner de lui-même. Dans Eugène Onéguine, on pourrait même trouver un autre double : le jeune poète Vladimir Lenski ressemble assez au Pouchkine de 1817, qui souffrait parfois de crises mélancoliques et composait alors de plaintives élégies.

La fiction sert à construire ces vraisemblances dont il serait imprudent de croire qu’elles mènent à la pure vérité :

 

« J’étais aigri ; il était sombre.

Nous connaissions tout des passions.

La vie nous avait épuisés.

Nos cœurs avaient perdu leur feu.

Nous allions tous deux être en butte

À la Fortune et aux humains

Dès le matin de notre vie. » [7]

 

                        Я был озлоблен, он угрюм;

                        Страстей игру мы знали оба;

                        Томила жизнь обоих нас;

                        В обоих сердца жар угас;

                        Обоих ожидала злоба

                        Слепой Фортуны и людей

                        На самом утре наших дней.

 

 

À quoi faut-il ici prêter garde ? À ce qui pourrait être un portrait de Pouchkine en 1819 ? Au contraste qui s’esquisse malgré tout entre deux personnages d’un roman, dont l’un – c’est Pouchkine – déclare n’être pas fictif et dont l’autre devrait l’être puisque – c’est Onéguine – son nom fournit le titre de la fiction ?

Vers 1825, la légende semble fixée sur Mikhaïlovskoïé, sur le cher domaine que Pouchkine évoque dans de brèves pièces lyriques, depuis « Soir d’hiver » jusqu’à « Et je suis venu revoir ce coin de terre, qui date de 1835.

 

« …Et je suis venu

Revoir ce coin de terre où j’ai vécu

En exil deux années sans importance. »[8]

 

       ...Вновь я посетил

          Тот уголок земли, где я провел

          Изгнанником два года незаметных.

 

 

En fait on sy trompe. Pouchkine a quitté son domaine en 1826, dès que Nicolas Ier a décidé de lui rendre une liberté encore relative. Mais, dans son œuvre poétique, toutes les campagnes ont tendance à se confondre. Les villages dont il est question dans Eugène Onéguine sont évidemment fictifs, mais qu’en est-il de celui auquel fait allusion le poème « Automne » ? Quel est ce « pays que j’aimais bien », qui est nommé à la fin du poème « Partout, que ce soit dans la rue… ? «  Où se passe le poème « Mon rubicond censeur, mon bedonnant critique » ?[9]

Pour ce dernier texte, on sait qu’il a été écrit, en 1830, à Boldino, non loin de Nijni Novgorod. Pouchkine avait là un domaine où il s’est rendu pour régler quelques affaires, où il a été retenu par une épidémie de choléra qui interdisait tout déplacement, et où il a, pendant l’automne de cette année 1830, travaillé comme il ne l’avait pas fait depuis longtemps. C’est de l’automne de Boldino que datent Les Récits de Belkine, les petites tragédies, le dernier chapitre d’Onéguine et nombre de poèmes lyriques.

Géographiquement parlant, Boldino ne ressemble pas à Mikhaïlovskoïé. Mais dans la poésie de Pouchkine, les deux lieux se confondent.

Il semble que la légende ait connu une fin à partir du moment où le lieu de l’exil supposé volontaire s’est confondu avec le lieu où souffle, « libre »,

 

« L’ouragan qui ravage les champs

            Qui abat les forêts. »[10]

 

Как вихорь, роющий поля,

              Ломающий леса.

 

 

La légende biographique n’embrasse pas l’ensemble de la vie de Pouchkine.

Il serait tentant d’admettre que sa fin coïncide avec le changement de règne, dont on sait quelles conséquences il a eues pour le poète. Autorisé à résider dans les capitales, soustrait aux censeurs tatillons, Pouchkine aurait renoncé à ses opinions politiques et donné désormais au mot de « liberté » un contenu tout intérieur. Pour soutenir pareille interprétation, il faudrait lire de travers les premiers textes du poète, ceux que l’on cite quand on évoque ses relations avec les futurs décembristes. Le mot de « liberté » y a déjà, à côté du sens politique, celui que privilégiera certaine poésie très personnelle : la véritable indépendance de l’homme qui se refuse à mendier les faveurs de qui que ce soit.



[1] Eugène Onéguine, chant I, strophe 8

[2] Chap. VIII, str. 5

[3] Voir le cycle de poésies « Imitations du Coran ».

[4] Eugène Onéguine, ch. VIII, str.5

[5] Ch.VIII, str.50

[6] Ch.VIII, str.49

 

[7] Ch. I, str.45

[8] Traduction Satho et Vardan Tchimichkian

[9] Traduction Louis Martinez (p.133) ; André Markovitch traduit : « Mon critique joufflu, ventripotent farceur… »

[10] Trad. Martinez.  Op. cit. p.161